Le débat sur la question de savoir s’il faut incinérer ou enterrer ses morts dure depuis des siècles. Dans cet article, nous allons voir comment les sépultures ont changé en France et ailleurs dans le temps, tout en discutant des raisons de ces changements, avec un regard sur la société actuelle où la crémation est plus populaire que jamais, mais non sans une certaine réaction des traditionalistes qui pensent qu’il faut respecter la mort en gardant ses restes intacts après que la décomposition se soit produite naturellement.
La pratique connue sous le nom d' »enterrement » peut sembler être quelque chose d’intemporel, quelque chose qui ne changera jamais parce qu’elle remonte très loin dans l’histoire… mais il en existe en fait de nombreux types et formes différents de nos jours.
Traditions funéraires fascinantes des siècles passés
Pour la plupart d’entre nous, les traditions funéraires sont quelque chose que nous prenons pour acquis. Nous sommes nés dans une culture avec des croyances et des rituels spécifiques à la mort, et nous n’y réfléchissons généralement pas à deux fois. Mais vous êtes-vous déjà demandé d’où venaient ces traditions ? Ou comment elles ont évolué au fil du temps ? Explorons les coutumes funéraires des siècles passés, dans des cultures du monde entier.
L’une des plus anciennes pratiques funéraires connues est la crémation, qui remonte à, au moins 3 000 ans avant notre ère. Selon certaines estimations, jusqu’au XIXe siècle de notre ère, 50 % de la population mondiale choisissait la crémation. Cette pratique a ensuite commencé à perdre de sa popularité, en partie à cause de l’influence du christianisme (qui désapprouve généralement la crémation) et en partie à cause du développement de nouvelles technologies (comme l’embaumement) qui ont rendu les enterrements plus pratiques.
Au Tibet, une méthode traditionnelle d’élimination des corps est « l’enterrement dans le ciel » Dans cette pratique, les cadavres sont découpés et laissés à la disposition des charognards tels que les vautours. On pense que ce rituel est né de la croyance selon laquelle l’âme passe à une autre vie après la mort et qu’il n’est donc pas nécessaire de préserver le corps.
Une tradition funéraire fascinante d’origine française est celle de la « Poudre d’Or », ou « poudre d’or » Cette coutume a été créée à la fin du XVIIe siècle par une femme nommée Madame du Barry, qui était l’une des maîtresses du roi Louis XV. À sa mort, elle a demandé que son corps soit recouvert d’une fine couche de poudre d’or avant d’être enterré. La poudre d’or servait à la fois de symbole de sa richesse et de moyen de dissuader les pilleurs de tombes (qui étaient assez nombreux à l’époque).
La mort est une expérience humaine universelle, mais la façon dont nous la traitons varie considérablement d’une culture à l’autre. Les traditions funéraires offrent une fenêtre sur le passé et permettent de comprendre ce qui comptait le plus pour nos ancêtres. Elles nous rappellent également que, malgré nos différences, nous sommes tous confrontés à la même fin.
Crémation VS Inhumation
Si la mise en terre a toujours la cote de nos jours, essentiellement parce qu’ainsi les familles des défunts peuvent fleurir ou déposer une plaque comme celles que l’on peut trouver chez O-funeraire.fr pour honorer leurs morts, la crémation revient en force.
En effet, l’un des changements les plus notables dans la pratique de l’inhumation à notre époque est l’essor de la crémation. La crémation était autrefois considérée comme une pratique païenne, mais elle est devenue de plus en plus populaire ces dernières années. En fait, dans certaines régions du monde, la crémation est désormais plus courante que l’inhumation.
Cette évolution peut être attribuée à un certain nombre de facteurs. Tout d’abord, la crémation est souvent considérée comme une option plus abordable que l’inhumation. Elle offre également aux gens une plus grande souplesse quant au sort à réserver à la dépouille de leurs proches. Les restes incinérés peuvent être dispersés dans un lieu significatif pour le défunt, par exemple, ou conservés dans une urne pour rappeler physiquement la personne décédée.
Un autre changement qui s’est opéré au fil du temps est la façon dont les tombes sont marquées. Dans les siècles passés, il n’était pas rare que les tombes soient marquées par de grandes pierres tombales ou des statues. Aujourd’hui, cependant, beaucoup de gens optent pour des marqueurs plus discrets, tels que de simples plaques ou même de petits rochers avec des noms gravés.
La raison de ce changement est probablement double. Premièrement, les pierres tombales et les statues peuvent être assez coûteuses. Deuxièmement, de nombreuses personnes considèrent désormais les pierres tombales comme une occasion de faire une déclaration personnelle au sujet de leurs proches plutôt que comme quelque chose qui doit se conformer aux normes traditionnelles.
Comme vous pouvez le constater, les sépultures ont beaucoup changé au fil des siècles, mais une chose reste vraie : elles nous offrent une occasion importante de nous souvenir et d’honorer nos proches décédés.